Pourquoi les chercheurs d’emploi de tous âges doivent penser à l’avenir lorsqu’ils créent un CV et présentent leurs compétences aux employeurs potentiels.
C’est l’un des nombreux conseils utiles offerts par le directeur général de Magnet, Mark Patterson, dans une récente entrevue pour la série Parlay de la Canadian Abilities Foundation . Parlay est un nouveau programme éducatif de la CAFqui vise à encourager, aider et mettre en relation les Canadiens âgés dans leur recherche d’emploi et de bénévolat.
Conseiller chevronné en rédaction de CV avant de fonder Magnet, Mark Patterson explique à l’animateur de Parlay, Joel Dembe, pourquoi il juge important de « se départir du cadre des idées traditionnelles » lors de la rédaction d’un nouveau curriculum vitæ.
« Tenez-vous-en aux faits, mais veillez à évoquer des éléments de votre expérience passée qui ont un rapport avec le futur rôle pour lequel vous postulez », explique M. Patterson. « À mon avis, c’est l’un des points les plus importants. »
« Ne vous contentez pas de dresser l’historique de vos expériences, projetez-vous dans l’avenir. C’est le point commun de tous les curriculum vitæ parfaits que j’ai vus au fil des ans, et le plus grand défi de la rédaction d’un curriculum vitæ. »
Il ajoute : « Une fois que vous avez mis en évidence les compétences et les capacités qui vous distinguent, n’ayez pas peur de les mettre en avant lors de la négociation du salaire avec un employeur potentiel. »
« Si vous êtes capable d’exprimer votre valeur, ne craignez pas la négociation. Le problème, c’est que beaucoup de gens ne sont pas en mesure d’expliquer pourquoi ils devraient gagner plus que ce que l’employeur offre. Ils ne sont pas en mesure d’articuler pourquoi leur expérience apportera plus de valeur à l’employeur. »
À une époque où l’automatisation et l’intelligence artificielle perturbent les travailleurs dans différents secteurs et où la technologie devient un aspect de plus en plus important de nombreux emplois, Mark Patterson encourage les chercheurs d’emploi de tous âges à saisir les occasions d’éducation et de formation pour perfectionner leurs compétences. Il a cité l’histoire de l’Américaine Donzella Washington, qui a obtenu son baccalauréat en travail social à l’âge de 80 ans.
« Je suis d’avis qu’il vaut la peine de perfectionner sans cesse ses compétences », dit M. Patterson. « L’apprentissage fait naître un sentiment de maîtrise chez les gens, et il n’est jamais trop tard pour acquérir de nouvelles compétences. »
Regardez l’entrevue complète ici :