Alors que nous entamons la nouvelle année, les répercussions des perturbations importantes subies l’an dernier se font encore sentir. Pour les petites entreprises autant que pour les étudiants de niveau postsecondaire, les changements ont été radicaux et difficiles. Alors que personne n’aurait pu prédire comment l’année allait se dérouler, les effets se sont avérés encore plus grands qu’anticipés.
Plus d’un quart des entreprises ont licencié du personnel et près de 40 % ont dû réduire les heures de travail depuis le début de la pandémie. Environ 20 % des entrepreneurs s’attendent à devoir augmenter leurs prix pour survivre, alors que près d’un tiers ne sait pas combien de temps ils pourront continuer à fonctionner dans le contexte actuel. Par contre, pour le moment, près des trois quarts des entreprises s’attendent à conserver le même nombre d’employés et à disposer de leurs liquidités pour maintenir leurs opérations.
Parallèlement, depuis la fermeture initiale des collèges et universités partout au Canada, ainsi que le déplacement de l’enseignement en classe vers les cours en ligne, la vie universitaire n’a plus été la même. Plus du tiers des participants à l’enquête de Statistique Canada ont déclaré que leurs stages universitaires avaient été retardés, reportés ou annulés. La majorité des étudiants craignait également de ne pas avoir de bonnes perspectives d’emploi dans un avenir rapproché, ou de perdre des emplois à long terme dans leur domaine.
L’impact social et sanitaire de la pandémie a aussi été considérable. Selon l’Indice de santé mentale MC de Morneau-Shepell, depuis le début de la pandémie, les étudiants à temps plein ont le score de santé mentale le plus bas (-24,3) par rapport aux travailleurs de tous les secteurs. Non loin derrière se situent ceux qui gèrent des sociétés ou des entreprises (-17,4) et les prestataires de services éducatifs (-13,1).
La connexion est claire. Les entreprises sont préoccupées par leurs ressources financières et humaines, tandis que les étudiants s’inquiètent des possibilités d’emploi et de leurs objectifs de carrière. Heureusement, il y a là une occasion à saisir pour permettre à ces groupes de s’entraider.
Dans le cadre de leur reprise économique, et afin de rester compétitives tout au long de la pandémie de COVID-19, les entreprises auront besoin d’employés flexibles, dotés de compétences pertinentes pour l’avenir, et capables de s’adapter à des circonstances changeantes. Les étudiants ont plus que jamais besoin d’une expérience significative et pratique. Le Conference Board du Canada nous a démontré que l’une des façons les plus prometteuses d’offrir cette expérience est d’élargir l’accès à l’apprentissage intégré au travail — que ce soit par des stages, des programmes d’enseignement coopératif ou des projets de recherche appliquée.
Chez Magnet, notre partenariat avec le Programme de stages pratiques pour étudiants (PSPE) du gouvernement du Canada aide à subventionner l’apprentissage intégré au travail pour les étudiants de niveau postsecondaire des petites et moyennes entreprises à travers le pays. Le PSPE offre aux employeurs la possibilité d’accéder aux talents avec un soutien financier. En même temps, le PSPE permet aux étudiants d’acquérir une expérience de travail rémunérée dans des domaines pertinents.
En jumelant les entreprises avec les étudiants à la recherche d’opportunités, Magnet s’efforce d’accélérer une croissance économique inclusive. Des occasions de placement significatives contribueront grandement à faire en sorte que les étudiants soient prêts et optimistes de démarrer leur carrière dès l’obtention de leur diplôme ; leur donnant espoir en ces temps difficiles. Pour les entrepreneurs, soutenir un étudiant tout en bénéficiant d’une subvention salariale est à la fois un avantage commercial et une façon de s’acquitter de sa responsabilité sociale.
Grâce à Outcome Campus Connect, les employeurs peuvent s’inscrire, obtenir une préapprobation de financement, et afficher un emploi avec certaines spécificités. Cette plateforme permet ainsi d’atteindre les étudiants d’universités et de collèges à travers le pays, en ciblant des programmes et régions spécifiques. L’objectif de cet outil est d’offrir à chaque étudiant à l’université, au collégial ou récemment diplômé, au moins une expérience d’apprentissage intégré au travail, et de préparer ainsi la prochaine génération de leaders avec les éléments nécessaires pour prospérer et bâtir un avenir meilleur.
Les stages du PSPE sont maintenant offerts pour les semestres d’hiver en cours. Les employeurs admissibles seront remboursés jusqu’à 75 % du salaire (jusqu’à un maximum de 7 500 $) pour chaque placement. Inscrivez-vous aujourd’hui et faites partie de la solution vers le rétablissement et le renouvellement.